« Maintenant, je veux prendre soin de moi »
Pendant 4 jours, la Fondation et l’association « SEA » sont intervenus pour finaliser les travaux de réhabilitation au domicile de Christophe.
Tri, déblaiement, nettoyage, ponçage, travaux de peinture… une nouvelle fois, les 4 jeunes et les 2 éducateurs spécialisés de l’association « Sauvegarde de l’Enfance et de l’Adulte » sont venus prêter main forte au binôme salarié-bénévole de la Fondation et à Christophe, propriétaire modeste, prêt à regagner sa maison après plusieurs mois d’hospitalisation.
« Malgré ses problèmes psychiatriques, Christophe est venu travailler avec nous dès le premier jour de notre intervention. Ce qui a été exemplaire dans ce chantier, c’est que nous avons travaillé en étroite collaboration avec l’hôpital de Saint Avé pour que le propriétaire puisse revenir vivre chez lui de manière durable.
Nous sommes aussi en étroite collaboration avec le Slime qui a apporté un accompagnement social et technique au propriétaire dans le cadre de la lutte contre la précarité énergétique. Un travail en partenariat avec l’assistante sociale de l’hôpital a permis d’aller jusqu’au bout », précise Aurélie Jouanno, chargée de mission de la Fondation, à Rennes.
Avant que Soliha n’intervienne pour permettre des travaux de sortie de précarité énerétique, Christophe, s’était d’abord réfugié dans sa caravane, puis dans la seule pièce de 9 m2 encore habitable de son domicile.
Début avril, il s’apprête à s’installer dans sa maison de 68 m2 entièrement rénovée et isolée. Hébergé chez des amis pendant le temps des travaux, il s’est impliqué dans le chantier de finition.
« En termes de confort et d’isolation, c’est le jour et la nuit ! Et puis, quand l’équipe de la Fondation est intervenue pour les finitions, franchement, je ne m’attendais pas à ce que les choses se fassent si vite et aussi bien.
En cinq jours, tout a été quasiment fait, il ne me reste que des petites choses... Tout seul, j’aurais mis bien plus de 6 mois et comme on dit, la motivation, ça ne vient pas tout seul, je pense que j’aurais été incapable de faire tout ça moi-même. »
Outre le chantier solidaire, la Fondation a financé une partie des travaux de sortie d’insalubrité dans le cadre de son programme « SOS Taudis » et apporté une aide supplémentaire au titre des aides répondant aux appels de détresse afin d’apporter un soutien financier complémentaire pour faire face aux dépenses, le propriétaire ayant pour seul revenu, l’Allocation Adulte Handicapé.
« Ce chantier, ça m’a donné envie de prendre soin de moi, de passer mon permis par exemple, pour pouvoir continuer mon suvi médical et aller à tous mes rendez-vous et ne plus resté isolé. »
En Bretagne, c’est le 7e chantier solidaire que la Fondation réalise auprès de propriétaires occupants modestes afin qu’ils puissent se réinstaller dans leur domicile au plus vite et dans les meilleures conditions.