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Le programme « SOS Taudis » en Bretagne : les chiffres

Les situations sociales et humaines nécessitent une prise en charge bien spécifique

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La lutte contre l’habitat indigne semble aujourd’hui noyée dans le secteur grandissant de la rénovation énergétique. Beaucoup pensent qu’en investissant globalement dans les rénovations thermiques, l’habitat indigne sera traité.

Ce n’est pas toujours vrai car les situations sociales et humaines nécessitent une prise en charge bien spécifique avec des postes de travaux et un accompagnement qui ne sont pas suffisamment financés par la puissance publique.

Dans l’accompagnement des ménages, la question du logement n’est pas toujours la priorité, notamment quand les ménages sont logés. Dans le contexte actuel de crise, l’accès au logement est toujours plus difficile et la mobilité résidentielle parfois impossible, et le travailleur social est amené à se concentrer sur d’autres difficultés. Pour de nombreux ménages, devenir locataires du privé ou du social semble sans issue faute de logement disponible, de ressources ou de garanties.

Enfin, la suppression de l’allocation logement (APL accession), l’augmentation des coûts de travaux, les difficiles mobilisations des artisans et la progression du-reste-charge pour les ménages sont des obstacles parfois insurmontables pour la finalisation de projets et l’équilibre économique des dossiers de lutte contre l’habitat indigne. Le reste-à-charge après aides publiques pour les ménages a augmenté de près de 60 % entre 2021 et 2022.

A lire en entier : Les visages de l'habitat indigne en Bretagne, éclairage régional 2024 

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